Jeudi 20 avril 2017 tagEntreprise responsable, tagStratégie – Organisation – Transformation

Baromètre du Moral des Entrepreneurs de l’Economie Sociale et Solidaire[1] : les entrepreneurs sociaux ont le moral au beau fixe bien que le financement de leur activité reste leur préoccupation principale

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  • 78 % des entrepreneurs sociaux estiment que leur moral est bon, et 72 % pensent qu’il va encore s’améliorer l’an prochain.

  • Néanmoins, les problématiques de financement de leur activité pèsent sur le moral de plus de 70 % d’entre eux.

  • Si près de la moitié des sondés placent l’entrepreneuriat social comme un enjeu prioritaire et/ou important de la campagne présidentielle, 65 % ne se sentent pas assez écoutés par les pouvoirs publics.
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    Dans le cadre de la 2ème saison de La Fabrique Aviva, son opération de mécénat destinée à doter des projets entrepreneuriaux utiles et innovants d’une enveloppe d’1 million d’euros, l’assureur Aviva a souhaité en savoir plus sur le profil, le moral et les attentes des entrepreneurs sociaux en France. A ce titre, Aviva et La Ruche, en partenariat avec le Mouves, INCO et les UP Conférences ont renouvelé, avec OpinionWay, le Baromètre du Moral des Entrepreneurs de l’Economie Sociale et Solidaire[1].

     

    "L’entrepreneuriat social se porte bien et c’est une bonne nouvelle! Les initiatives innovantes sont plus nombreuses et cela se ressent dans la qualité des projets déposés sur la plateforme de La Fabrique Aviva ou encore dans les structures que nous accompagnons à travers notre fonds Aviva Impact Investing France. Cependant, ce moral est intrinsèquement dépendant de la capacité des entrepreneurs sociaux de pouvoir financer leur projet. C’est pourquoi nous avons un rôle à jouer, en tant qu’assureur de référence des TPE et PME, dans le financement de l’économie en général et de l’économie sociale en particulier", commente Patrick Dixneuf, Directeur Général d’Aviva France.


    "Les entrepreneurs sociaux, en ce qu'ils sont avant tout des entrepreneurs, sont naturellement soucieux de la baisse des financements publics initiée il y a quelques mois déjà. Pour autant, si leur optimisme si caractéristique n'est pas entamé, c'est qu'ils ont la particularité d'avoir toujours cherché à compenser tout ou partie des aides d'état : via des collectes auprès de particuliers et de fondations d'entreprises par exemple, ou encore en intégrant des écosystèmes comme le nôtre, qui les poussent à innover dans leurs modèles économiques, de sorte à les rendre plus rapidement performants. Le secteur a donc raison de ne pas s'inquiéter de son avenir, et ses acteurs auraient tort de ne pas garder ce moral qui a si grandement contribué à leur succès", explique Bruno Humbert, Président de La Ruche.

     

    [1] Consultation menée auprès d’un échantillon de 194 entrepreneurs sociaux interrogés en ligne du 1er au 10 mars 2017 (baromètre complet disponible sur demande). La première édition du baromètre avait été initiée en 2015 par La Ruche, Orange, le Mouves, avec OpinionWay.

     

    Qui sont les entrepreneurs sociaux en France ?

     

    Les résultats de ce baromètre dressent un premier portrait-robot de l’entrepreneur de l’économie sociale et solidaire en France.

     

    Celui-ci est le plus souvent un homme (64 %), en région (60 %) et jeune. En effet, 76 % des sondés ont moins de 50 ans, et 1/3 a même moins de 35 ans. L’entrepreneur social travaille majoritairement dans de petites structures, comptant moins de 5 collaborateurs (54 %).

     

    Leurs champs d’action? Le lien social, l’inclusion & la citoyenneté (29 %),l’environnement, la biodiversité & l’énergie (27 %), ou encore l’emploi, l’éducation & la formation (24 %).

     

    Les entrepreneurs sociaux ont le moral!

     

    Les entrepreneurs interrogés sont optimistes. 78 % d’entre eux estiment ainsi que leur moral est bon, voire très bon (28 %), qu’il s’est amélioré (53 %) et même qu’il va s’améliorer (72 %). A l’inverse, il est à noter que seuls 38 % des entrepreneurs tous secteurs confondus sont confiants concernant l’avenir de la situation économique de leur entreprise[2].

     

    Effectuer une activité qui a du sens pour la société influe donc positivement sur le moral des entrepreneurs sociaux. Ils sont d’ailleurs 36 % à l’affirmer. Ainsi aujourd’hui, plus de 9 entrepreneurs sociaux sur 10 choisiraient à nouveau l’entrepreneuriat social et solidaire si c’était à refaire.

     

    Résultats complets à la question ouverte: «Pour quelles raisons, en tant qu’entrepreneur social, votre moral est-il bon?»

     

    [2] Source : Baromètre des Professionnels réalisé par Odoxa pour Aviva en novembre 2016.

     

     

    Le financement: la première priorité des entrepreneurs sociaux

     

    D’une manière générale, parce qu’ils sont avant tout des entrepreneurs, les facteurs qui ont le plus d’influence sur leur moral sont les problématiques de financement de leur activité (69 %), les résultats financiers de l’entreprise (58 %) et l’équilibre vie privée/vie professionnelle dont ils jouissent (53 %).

     

    C’est pourquoi, Aviva, acteur pionnier dans l’accompagnement de l’entrepreneuriat social et solidaire s’engage dans la première cause de préoccupation des entrepreneurs sociaux, à tous leurs niveaux de développement:

    • en mettant en lumière des projets utiles et innovants via l’initiative de mécénat La Fabrique Aviva;
    • en incitant le grand public à prendre part au financement de start-ups à fort impact social ou environnemental, via son partenariat avec la plateforme d’investissement participatif 1001PACT.com.
    • en finançant des entreprises sociales via son fonds Aviva Impact Investing France, doté de 30 millions d’euros et  premier fonds soutenant exclusivement les entreprises à fort impact social et environnemental, piloté avec le Comptoir de l’Innovation (INCO).

     

    La Ruche, consciente des défis rencontrés par les entrepreneurs sociaux, s'est donnée pour mission depuis 2008 de créer les écosystèmes les plus propices au lancement et au développement pérenne des entrepreneurs qu'elle accueille. A la fois, en proposant :

    • l'accès à des espaces de travail et d'innovation inspirants et accessibles;
    • l'intégration à un réseau de pairs, d'experts et de partenaires, en local et au national.

     

    La Ruche a pour objectif d'appuyer les entrepreneurs sociaux dans la recherche de leur modèle économique, notamment en les incitant à consolider leur offre de produits et/ou services afin de renforcer leurs portes-feuilles clients et d'accéder à de nouveaux marchés.

     

    Résultats complets à la question: «Diriez-vous que chacun des éléments suivants influe positivement ou négativement sur votre moral en tant qu’entrepreneur social?»

     

     

     

    Appel aux pouvoirs publics :

    les entrepreneurs sociaux ne sentent pas assez écoutés

     

    En termes de confiance, si l’on se projette sur l’année à venir, les entrepreneurs sociaux ont pleinement confiance dans leur structure (93 %), ce qui représente une augmentation de 9 points par rapport à 2015. Par ailleurs, Il est à noter que les acteurs de l’économie sociale et solidaire ont plus confiance dans leur structure que les entrepreneurs de façon générale, qui sont seulement 38 % à être optimistes quant aux perspectives de leur entreprise[3]. Les entrepreneurs sociaux ont également confiance dans leurs partenaires (90 %) et dans les ressources internes à l’entreprise (87 %). Leur confiance dans le marché français s’est même nettement améliorée avec une hausse de 36 points en 2 ans (76 % en 2017 vs 40 % en 2015).

     

    Cependant, les entrepreneurs se méfient des institutions, puisque seuls 17 % ont confiance dans la politique et 65 % ne se sentent pas assez écoutés par les pouvoirs publics. Or, ils sont près de la moitié (49 %) à considérer l’entrepreneuriat social comme un enjeu prioritaire de la campagne présidentielle et 43 % à considérer que c’est un enjeu important, même si non prioritaire.

     

    Concernant la priorisation des chantiers à soutenir, la fracture est également présente. Eneffet, si les entrepreneurs sociaux s’accordent à dire que le champ d’action sur lequel il est le plus urgent d’intervenir est celui du lien social, de l’inclusion, et de la citoyenneté (pour 31 % des répondants), devant l’emploi, l’éducation & la formation (27 %), et devant l’environnement, la biodiversité & l’énergie (26 %), seuls 16 % des répondants pensent que c’est le mieux encouragé par les pouvoirs publics.

     

    [3] Source : Baromètre des Professionnels réalisé par Odoxa pour Aviva en novembre 2016.

     

     

    A propos d’Aviva France

    Avec plus de 180 ans d’expérience en France, Aviva France, filiale de l'un des premiers assureurs vie et dommages en Europe, offre une gamme complète de produits à plus de 3 millions de clients, particuliers, artisans commerçants, professions libérales et petites et moyennes entreprises. La compagnie se distingue par un modèle solide et rentable de multidistribution (agents généraux, courtiers, conseillers vie, conseillers en gestion de patrimoine UFF et assurance en direct). Aviva France est également partenaire de l’AFER, première association d’épargnants de France. Aviva France emploie directement plus de 4 300 collaborateurs. Pour plus d’informations sur Aviva France, consulter http://presse.aviva.fr/ et sur Twitter : @AvivaFrance

     

     

    A propos de La Ruche

    La Ruche est une communauté apprenante de plus de 400 entrepreneurs et innovateurs de l’économie positive française ! Elle est née en 2008 à Paris, de la volonté de rassembler toutes celles et ceux qui travaillaient aux réponses innovantes à apporter aux défis sociaux et environnementaux les plus complexes. En près de 10 ans, le réseau des Ruches s’est étoffé, comptant aujourd’hui 6 espaces en France, soit plus de 5 000 mètres carrés dédiés à l’entrepreneuriat sociétal. Son action inclut le co-working, l’incubation, mais également la mise en place de partenariats d’envergure aux côtés de géants tels que Google, Orange ou encore BNP Paribas. L’ambition : encourager la naissance et le déploiement de projets à impact économique et social sur l’ensemble du territoire, y compris dans les entreprises elles-mêmes. Pour plus d’informations sur La Ruche, consulter http://www.la-ruche.net et sur Twitter @HappyRuche

     

    Contacts presse

    Aviva

    Karim Mokrane – 01 76 62 76 85 – Courriel : karim.mokrane@aviva.com

    Fanny Stramaccioni – 01 76 62 67 46 – Courriel – fanny.stramaccioni@aviva.com

    Enderby

    Marion Obadia – 01 83 64 71 76 – Courriel: mob@enderby.eu

    Marie Grillet – 01 83 64 71 81 – Courriel: mgr@enderby.eu

    La Ruche

    Gaëlle Legris – 06 26 14 14 90 – gaelle@agence-leon.fr

    Marianne Felce-Dachez – 06 07 15 28 42 - marianne@agence-leon.fr

     

     

     

     

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